A droite : ce document de 1987 est la seule contribution de référence sur le sujet qui conserve toute sa pertinence aujourd'hui et demain. Le travail s'est effectué sous la conduite du père du M2 à Lausanne (l'ingénieur Roland Ribbi), ce qui vaut infiniment plus que tous les avis de spécialistes autoproclamés du sujet (ils ne manquent pas à Genève!). Pour le suplus, les évolutions intervenues dans l'intervalle permettent d'ores et déjà de perfectionner le concept quelle que soit la variante à retenir pour ce faire.

A lire : Luc Jaccard & Maurice Schobinger, "M2 le défi", paru chez Favre à Lausanne (2008); le superbre projet expliqué et présenté sous toutes ses coutures.

Focus : L'intérêt du métro automatique réside dans sa capacité à absorber très rapidement des pointes de trafic. Cette même souplesse permet de réduire sans délai les disponibilités en excès. Il n'y a donc plus l'écueil des conducteurs disponibles à gérer ni les temps de repos de ce personnel très sollicité aux heures de pointe.

De même s'agissant des coûts, ceux-ci progresseront moins fortement dès lors que les rames à engager seront plus nombreuses. Cela signifie qu'il faut pouvoir compter sur un seuil pour que l'investissement se justifie. A Genève, nous atteignons dorénavant ce volume requis d'usagers.

dm 14 mars 2011